Born To Die — Le morceau de la semaine

Jusqu’il y a dix minutes, I’m in the mood, de John Lee Hooker, était le morceau de la semaine. Et il y a dix minutes, je ne sais pas pourquoi, je me suis retrouvé à écouter Born To Die, de l’album éponyme de Lana Del Rey. Je l’avais déjà écouté il y a deux mois, sans être emballé (du tout). Et pourtant, c’est bien le morceau de la semaine.

Je n’arrive pas vraiment à me décider, savoir si j’adore ou non, mais si une chose est sure, c’est que ce morceau ne me laisse pas indifférent. Certes, l’arrangement est un poil trop parfait à mon goût, mais il y a un truc, un côté mélancolique, une voix — très belle — qui font que j’accroche. Je n’irais certes pas le classer avec les Clapton et les Stones, mais je trouve un truc à ce morceau. Tout comme je trouve un truc aux versions acoustiques des morceaux de Lady Gaga, alors que j’ai un mal fou avec les originaux.


London Framework, une base de travail pour Jekyll

London Framework

Quand j’étais passé sur Jekyll il y maintenant plus de six mois, j’avais passé un certain temps à chercher des tutoriels sur Internet, pour pouvoir coder mon thème, mon blog. Autant le dire, il y a de tout, mais surtout de l’assez peu détaillé, qui survole certains principes. Ça ne m’avait pas dérangé plus que ça, j’aime (beaucoup) bidouiller, et puis, le but était intéressant : pouvoir avoir un contrôle total d’Aviaplanet, de son thème, ce que mon piètre niveau en PHP ne m’aurait pas permis de faire sur Wordpress.

Dernièrement, je me suis retrouvé à aider quelqu’un ne s’y connaissant que peu en HTML à mettre en route un blog simple sous Jekyll. Après y avoir réfléchi deux minutes, on a fini par utiliser Aviaplanet comme base, pour le purger, et essayer d’avoir une plateforme basique, épurée, permettant de réaliser un bog sous Jekyll sans coder, uniquement en modifiant quelques variables dans le fichier de configuration : Nom du site, de l’auteur, pseudo Twitter…

J’ai donc continué cette séance d’épuration pour pouvoir le mettre à disposition de qui veut, sur Internet. Le résultat s’appelle London Framework, et peut être téléchargé dans la section téléchargements, ou depuis GitHub si vous souhaitez contribuer. Je n’ai pas la prétention de proposer quelque chose qui convient à tout le monde, ni quelque chose de très personnalisable. Le but est juste de pouvoir lancer un blog rapidement, en réglant quelques couleurs, deux images, et basta. J’ai aussi essayé de garder quelque chose qui s’adapte à la taille de la fenêtre, et devrait donc fonctionner tel quel sur les navigateurs mobiles.

Et comme toujours, si vous avz une proposition, un tweet ou un mail, j’essaierai de prendre en compte les remarques.


Who Do You Love — Le morceau de la semaine

Bo Diddley, c’est d’abord le Diddley Beat, ce rythme de guitare si caractéristique, aux accents africains, parfois caribéens, qui l’a rendu célèbre. Who Do You Love tourne sur un seul accord de la, joué sur ce rythme, pendant qu’une guitare solo vient répondre à la voix. Une voix qui reste elle sur une mélodie simple, cassée uniquement sur le refrain. Un morceau qui paraît donc très simple, mais pourtant très sympa. Et puis, Bo Diddley, c’est quand même un des ancêtres du Rock et du Blues moderne !


Ball and Biscuit - Le morceau de la semaine

Ball and Biscuit, tiré de Elephant, est une sorte de description parfaite des White Stripes : un riff gras, répété sur tout le morceau, une batterie primitive, sans fioritures, la voie si caractéristique de Jack et ses solos criants. Comme toujours avec ce groupe, on ne s’ennuie pas, on ne se complique pas la vie, et ça finit en super morceau.

En concert


Un rêve de gosse

Lancement de Falcon 9, Dragon à bord Falcon 9 décolle, emmenant le vaisseau Dragon vers l’ISS – image SpaceX

Oui, je sais, je suis un peu à la ramasse. Hier, donc, Falcon 9, lanceur de la société américaine SpaceX, a décollé, emmenant le vaisseau Dragon vers la Station Spatiale Internationale. Au-delà de la première — c’est la première fois qu’un vol commercial s’arrimera à l’ISS — je me suis revu petit, devant l’écran, à regarder les départs de la Navette ou de Ariane. Rien n’a changé, j’ai toujours ce petit frisson qui monte quand la voix d’abord tendue du commentateur se relâche dans un « Zero, and we have liftoff ! » qui annonce le départ d’une nouvelle mission, cette jubilation quand les moteurs crachent leurs flammes en enfument toute l’île de Cape Canaveral, quand la fusée s’élance presque trop lentement.

Voilà, ce n’est pas grand-chose, ça ne vous intéressera peut-être pas. Mais ça m’a redonné un peu d’espoir sur la conquête de l’espace, ce rêve de gosse, qui avait pris chez moi une bonne dose de plomb dans l’aile à la vue des pads 39A et 39B (ceux d’où la Navette décollait) démantelés, et les Orbiter Vehicles aux sol, éteints à jamais.

Bonne chance à Dragon, donc, et rendez-vous vendredi pour l’arrimage à l’ISS, on l’espère !


Des nouvelle des métros

Piccadilly Line, Acton Town

J’avais parlé il y a quelque temps de mon projet de réaliser un modèle réduit du métro londonien. Malgré ce temps sans mise à jour, ça avance petit à petit. J’avais donc commandé trois bogies porteurs à John Polley, et les choses ont évolué beaucoup plus vite que je ne pensais.

Nous avons donc commencé à concevoir une gamme complète de métros, qui seront vendu par Metromodels. Ça a été pour moi l’occasion de passer trois jours autour de Londres, du depot d’Acton Town à l’exposition où John montrait Abbey Road, son réseau.

Acton Museum Depot Acton Museum Depot - 1938, 1967 & 1940 Tube Stocks

1995 & 1992 Tube Stock - Abbey Road Les trains de Metromodels sur Abbey Road. Vraiment, on s’y croirait !

Quoi qu’il en soit, je commence à avoir une base de donnée de trains assez intéressants (1967/72ts, 1973ts, 1983ts, 1995/96ts, 2009ts), prêts à être imprimé, pour rejoindre mon premier train en état de marche, deux voitures d’un train de 1959 de la Northern Line.

Schöma Locos Loco diesel Schöma en test

Premiers prototypes - 1 Premiers prototypes des 1973, 1995 & 1967 Tube Stocks

Mais bon, le matériel roulant, c’est beau, mais il faut aussi des voies pour faire rouler ce beau monde. J’aime beaucoup le style de l’extension de la Jubilee Line (un peu le même genre que la ligne 14 de Paris), et la première station, Clapton Junction — ben oui, ça ne s’invente pas — s’inspirera (assez librement) du terminus de Stratford. Ensuite, si j’arrive déjà à ce stade-là, j’envisagerai peut-être une station souterraine en coupe, pourquoi pas Piccadilly Circus, qui me tient à cœur.

Bref, il y a encore pas mal de pain sur la planche, mais les idées passent et se précisent un peu plus.


Forty-Four, le morceau de la semaine

Cette semaine, on repart dans le blues, avec Forty-Four, joué par Howlin’ Wolf, repris par Clapton avec (très) peu de changement. Le morceau, lancé par quatre notes de piano, est ponctué par des percussions très lourdes, entêtantes, et le riff de guitare, gras et assez imposant.

On trouve deux reprises de Clapton, a priori, une sur Nothin But The Blues, l’autre sur son dernier très, très bon album live avec Wynton Marsalis. Cette dernière version est encore plus imposante, grâce aux cuivres qui viennent construire un véritable mur sonore.

Dans les trois versions, cela dit, ce qui frappe le plus reste la voix. D’abord celle de Howlin’ Wolf, rauque, puissante, presque agressive, et finalement parfaitement adaptée au morceau. Celle de Clapton ensuite, aux antipodes de ses premières voix sur les morceaux de Cream, très aigües, cette fois très puissante.

Bref, je me tais, et je vous laisse déguster !

Nothing But The Blues

Eric Clapton & Wynton Marsalis Play The Blues


Save My Soul, le morceau de la semaine

Il aura donc suffi que je dise que le morceau de la semaine était sur une bonne voie pour que je l’abandonne deux semaines, tiens. On y revient, avec un morceau de Wimple Winch, obscur groupe britannique de garage des sixties. Morceau découvert aux détours de pas mal de concerts des KitchenMen qui en jouent une reprise très énergique. La ligne de basse est omniprésente, et la guitare en profite pour rester sur les aigus ; la voix reste dans les graves, avec le son de batterie classique des 60’s pour chapeauter.

C’est donc une découverte étonnante et très sympa, à écouter d’urgence !


Aéropassion, la vidéo

Je l’avais promis, voilà donc le petit montage des vidéos prises lors de la journée des baptêmes Aéropassion/Aérodyne, notamment les vols en patrouilles. Encore une occasion de remercier les pilotes ainsi que notre tuteur pour cette journée inoubliable !


Vive le .txt !

word. Capture décran Microsoft Le dernier Word pour Mac. Capture d’écran Microsoft

Après avoir lu ce très bon article de Tom Scocca, quelques réflexions me sont venues à l’esprit.

Tout d’abord, je suis d’accord avec lui pour tout ce qui concerne Word en lui même. Il m’arrive encore de recevoir des mails comportant une ligne, qui me revoie à la lettre contenue dans une pièce jointe au format Word. Pourquoi ? J’y ajouterai même une chose : même si Pages (l’équivalent de Word chez Apple) est un peu plus joli à voir, il souffre du même inconvénient majeur : le format. Tous deux utilisent un format propriétaire, non lisible par un humain (à moins que vous ne souhaitiez faire monter l’action du Doliprane, à vous de voir), et surtout qui nécessite d’avoir le même logiciel pour pouvoir le lire. Certes, il y a l’exportation, mais cette dernière produit souvent des documents parsemés d’erreurs, de décalages… Particulièrement embêtant quand le document en question est une affiche. Si l’on met l’exportation de côté, point de salut donc si je souhaite récupérer un document commencé sur mon PC et le continuer sur mon mobile (j’exclus la solution iWork + iWork sur iOS, qui cloisonne le partage à iOS/Mac).

En plus de ça, j’aime bien pouvoir écrire sans distraction visuelle. Et sur ce point, il faut bien le dire, Word (comme OpenOffice et, dans une moindre mesure, Pages) est une horreur. Entre les 45 barres d’outils qui jurent les unes avec les autres, et ce trombone de malheur qui vient sautiller devant mon texte toutes les deux minutes, j’ai en général plus envie d’écraser l’ordinateur que d’y taper du texte.

D’un autre côté, je ne suis pas partisan, non plus, de la solution adoptée par l’auteur : tout le flux de travail expliqué pour l’article en question est contenu dans l’écosystème de Google. Cette critique ne s’adresse pas à Google par simple mountainview-phobie (bien que j’aime de moins en moins cette compagnie, il n’y a qu’à lire les conditions d’utilisation de Google Drive), mais à tous les écosystèmes du genre. Oui, iCloud aussi. Le problème de travailler dans Google Docs, c’est que si le site tombe en rade (et il tombera forcément au moment ou j’en aurai besoin), il n’y a aucun moyen de récupérer son travail pour le continuer autre part. J’entends déjà le dernier rang s’écrier que iCloud me mènera au même problème, mais il dispose d’un avantage non négociable. Le document est stocké au format qui m’arrange, sur mon ordinateur et mon iPhone. Donc à deux clics d’un envoi par mail, qui me permettra de bosser autre part, même si la synchronisation en elle-même vient à lâcher.

Le format, justement, est important à mes yeux. Tous mes articles, comptes-rendus de TP, de stage et de projet sont rédigés en MarkDown. Donc dans des documents .txt, lisible sur n’importe quel appareil informatique de ce monde. Ainsi, j’évite le problème récalcitrant qui touche bon nombre de personnes, à savoir l’impossibilité d’ouvrir un document parce qu’il a été enregistré par une autre version du logiciel.

MarkDown me permet aussi d’éviter une horreur de Word, et qui, malheureusement, tend à se répandre partout, même dans les contextes professionnels : de plus en plus, on voit dans le métro des affiches sur lesquelles on peut compter une dizaine de typos différentes, et je manque d’aller les arracher tellement mes yeux saignent. Je n’ai largement pas la prétention de m’y connaître en typographie, mais j’aime bien lire un texte beau. Ou au moins qui ne m’écorche pas les yeux à la lecture. Pour moi, il suffit de deux, trois, maximum quatre polices différentes pour un document. Une pour le corps, parfois une autre pour les titres, et une version italique pour les légendes (c’est en tout cas le code que j’utilise pour Aviaplanet). Et surtout, il faut rester sur une structure cohérente. Il m’arrive à l’IUT de voir des textes avec un style différent pour chaque titre, et on ne s’y retrouve pas. Avec Markdown, on ne s’occupe plus de la typo en elle-même, juste de la fonction d’un texte — Titre, sous-titre, important, exergue… Le logiciel se débrouille ensuite pour appliquer un style sur le tout au moment de la publication.

J’avoue que Pages me sert souvent, mais c’est uniquement le mode PAO, qui me permet de créer rapidement (et sans débourser des milles et des cents chez Adobe) des affiches ou des diagrammes rapides. Mais pour tout ce qui est textuel (même agrémenté d’illustrations, liens…), tous ces logiciels sont à bannir. Je ne suis pas un extrémiste du libre, loin de là (je n’ai aucun problème avec le fait que mon ordinateur et mon téléphone tournent sous des OS fermés), mais je pense qu’il est important qu’un travail rédigé sur une machine soit lisible sous une autre — et s’il peut être en plus agréable à l’œil, tant mieux !


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