Driftin' Blues - Le morceau de la semaine
Je m’étais promis, quand j’avais commencé le morceau de la semaine, de ne pas mettre du Clapton (trop) souvent. Mais là, j’avoue, j’ai craqué. J’avais pourtant pas mal d’idées, cette semaine (Jack & Meg White, vous connaissez ?), mais je suis tombé sur cette vidéo. Je suis déjà fan de Driftin’ Blues (un classique de la côte Est), dont Clapton a joué pas mal de versions (la plus épurée — et la plus belle — se trouvant sur From The Cradle), mais celle-ci a un plus, un truc qui la rend géniale. Enregistrée en 1994, elle est présente dans le documentaire « Nothing but the blues » de Scorcese, diffusé une fois seulement à la radio, jamais sorti en DVD 1 (à ne pas confondre avec « Martin Scorcese presents the blues », série de docus sur le blues orchestré par le réalisateur).
Pendant la tournée de From The Cradle, donc, et on commence avec l’intro de Driftin’. Le début ressemble fortement à celui de la version de l’album. Clapton, sa guitare, point c’est tout. Puis arrive le batteur, ponctuant le rythme avec de simples petits coups sur le bord de la caisse claire. Mais ce n’est qu’un prélude. « Let’s take it to G ! ». Avec cette phrase, Eric lance le morceau, en partant dans un solo en Sol. Un solo génial, puissant, sur lequel les musiciens vont le rejoindre progressivement. On y plonge tellement qu’on ne se rend plus compte de ce qui se passe, de l’entrée de la batterie, des claviers… Un solo qu’il va ensuite monter en La, puis en Do, en Ré, et enfin revenir sur la gamme de Mi et rattaquer le couplet, alors que les musiciens se sont presque tus 2. Avant de repartir sur un solo, en Mi uniquement cette fois.
Voilà, Clapton (is God) nous laisse ainsi, pantois, après huit minutes magiques. Et moi, avec un article trop long. Mais ça, c’est pas grave. Bonne écoute !
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Et comme un malheur ne vient jamais seul, il y avait aussi pleins de super versions, de bouts de répèt’ sur le DVD. À noter, Crossroads joué façon Bo Diddley, que l’on trouve sur YouTube avec un peu d’exercice.
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Clapton semble avoir surpris tout le monde, musiciens compris, ceci expliquant peut être les annonces de gamme (Let’s take it to G, up to A, C now, And D…). Un des musiciens avouera lors d’une interview « I just didn’t know where he was going to take us next » (je ne savais pas où il allait nous emmener).
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01/04/2012MusiqueLe morceau de la semaine