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Test de Portal

Si vous vous intéressez un tant soit peu au jeux vidéo, vous n’avez pas pu le manquer : depuis bientôt un mois, on ne parle que de ça. Vous avez trouvé ? non ? Allez, un dernier indice : ça parle de portails. Bien évidemment, je parle de Portal 2. Ignare que je suis en matière de jeux vidéo (sorti de Flight Simulator, bien évidemment), je n’avait qu’une vague idée de ce qu’était Portal, mais il me semblait avoir déjà croisé ce jeu. Et pour cause : lorsque Valve a lancé Steam sur Mac, il y avait une promotion assez exceptionnelle, avec le recul. Portal, gratuit.

Par curiosité, j’avais alors téléchargé le jeu, mais, pour une obscure raison que je ne m’explique toujours pas, je ne l’avais jamais lancé. Avec tout le baroud fait par son deuxième opus, et les critiques plus que positives, j’ai don retenté ma chance. Voici donc, sans plus attendre, le test de Portal - Comment-ça, le n-ième ? - par un novice en jeux vidéos.

Linterface Steam

Après avoir téléchargé le jeu via Steam ( 4 GO, quand même) ou l’avoir installé depuis son beau DVD plus très neuf (ben oui, le jeu date de 2007, quand même), arrive enfin le premier lancement. Nous voilà catapulté dans le menu principal, qui donne déjà l’ambiance du jeu : une salle au couleurs froides, au centre de laquelle trône une cage en verre, contenant des objets plutôt futuristes.

Menu principal

On incarne une héroïne, Chell, dont on ne sait rien, sinon qu’elle se réveille dans une bulle, qui se trouve… au milieu de cette cage en verre, que l’on voyait du menu principal. On commence donc notre aventure, accueillis par une voie robotique, à l’humour acerbe, légèrement détraquée… Nous sommes donc au sein des locaux d’Aperture Science, dans un « Centre d’enrichissement assisté par ordinateur ». Contrairement à ce que la vue subjective pourrait laisser penser, nous ne sommes pas dans un FPS. Les premières salles se font sans arme quelconque, juste en saisissant des objets, comme les Cubes de Stockage Lestés.

Dans le sas

Oui, cest nous, en face. Bienvenue dans Portal !

L’environnement est froid, intriguant à souhait, et tout nous donne l’impression d’être un rat de laboratoire, des vitres dépolies surplombant certaines salles aux commentaires doucement détraqués de GLaDOS, cette voix étrange, en passant par les caméras de surveillance qui surveillent nos moindres faits et gestes. Captivés par cet environnement énigmatique, on en arrive enfin au fait : Les premières salles font appel à des « portails » déjà créés, un rouge et un bleu à la fois. Le principe est assez simple, mais plus qu’ingénieux : les deux portails sont reliés l’un à l’autre, et tout ce qui passe par l’un ressort par l’autre. On passe ainsi à travers les murs, de pièce en pièces, au gré des interrupteurs qui ouvrent ces portails.

Ça, cest un portail

Mais ce n’est qu’un avant-goût du jeu ; On obtient vite notre seule et unique arme, qui nous suivra pendant toute l’aventure : l’ASHPD, ou « Aperture Science Handheld Portal Device », une sorte de pistolet à portail. Le premier ne permet d’ouvrir qu’un portail bleu, et l’on repose donc sur les portails oranges déjà en place, mais le second nous donne (enfin !) une autonomie totale, puisqu’il permet de créer les deux types de portails.

Le ASHPD

Le même, en action

À partir de là, le principe est simple : on est mené, par ascenseur, dans une « chambre de test », que l’on doit parcourir pour arriver à sa sortie, où on prend un ascenseur et… c’est reparti ! Chaque chambre est constituée de plusieurs salles, que l’on franchit à l’aide de notre sympathique générateur de portails, accompagnés toujours par cette intelligence artificielle, dont les dialogues sont bourrés d’un humour pince-sans-rire assez rare, selon moi, dans les jeux vidéos.

Dans lascenseur

Départ de la chambre 8

Au premier abord, le principe paraît simple, mais c’est sans compter sur l’ingéniosité de l’équipe de développement (moi ? payé ? même pas =D ). Les portails, par exemple, appliquent le principe de la conservation de vitesse. Un objet entrant à une vitesse V dans un portail n’est pas simplement téléporté vers l’autre, mais il en ressort avec la même vitesse V, et la même direction relative au plan du portail (mais si, c’est très simple).

Schéma de VALVe

Au cours de notre exploration, on découvre plusieurs types d’objets, de systèmes différents qui nous aident… ou nous gênent dans notre progression, comme les sphères d’énergie, ou encore, mes préférées, les tourelles. derrière un aspect presque mignon, souligné par leur voix robotique et naïve, elles dissimulent des canons auxquels il est bon d’éviter de se frotter.

une idée de lambiance

Les tourelles

Impression générale

Globalement, j’ai été bluffé par ce jeu. Il créé a lui seul un nouveau genre, le « FPP » (First Person Puzzle), assez adictif et amusant. On se prend au jeu, et il faut dire que le design s’y prête bien :

D’abord de par la conception des niveaux : Ils sont assez dur, mais juste assez facile pour qu’on trouve la solution avant d’abandonner et de s’énerver.

Ensuite, l’esprit du jeu est tout simplement génial : Tout est pensé dans les moindres détails, tant le scénario (pourtant sans aucune cinématique) que l’environnement ; on se croirait vraiment prit dans ces chambres de test d’Aperture, tel un rat de laboratoire, observé dans nos moindres faits et gestes. Les dialogues, enfin, sont magnifiques : Les développeurs on réussit à donner plus de personnalité à une voix et à de simples tourelles que certains arrivent à donner à des personnages censés être humains. L’humour est omniprésent, acerbe, tantôt absurde, tantôt au second degré, bref, c’est magique.

Le seul point noir, en fait, c’est la perfection du jeu. On en veut toujours plus, et puis d’un coup… bah c’est fini. C’est tout de même un jeu assez court, puisque j’ai pu e finir en six heures de jeu (et je ne suis pas réputé pour jouer vite). Cela dit, l’aventure finie, il reste les salles de test remaniées (les chambres « avancées »),les défis, ou encore les cartes que l’on peut télécharger sur internet.

Les tourelles

Un dernier mot sur l’intégration de Steam : la plateforme ajoute au jeu des « succès », des objectifs que l’on peut déverrouiller. Si certains sont compris dans la progression, d’autres sont moins évidents, et on se surprend à tenter la chute libre infinie, le saut en longueur assisté,… Un menu Steam reste accessible à tout moment par la combinaison Maj+Tab, permettant de discuter avec les amis connectés sur le réseau, voir les succès déverrouillés,…

Finalement, je n’ai qu’une chose à dire… Si vous hésitiez, foncez, ça vaut le coup !